Quelle culture agricole est la plus rentable Maroc ?
Vous avez sûrement entendu parler de ces cultures rentables à la mode : pistaches, amandiers ou oliviers en rangées… Mais quels sont ceux qui vous permettent de récupérer votre investissement le plus rapidement possible ? Cet article propose d’analyser les cultures les plus rentables qui permettent un retour sur investissement rapide et efficace.
Il n’est pas facile de choisir des cultures rentables à court terme. De plus, l’agriculture n’est pas une science exacte et les prévisions de production et les prix peuvent être inversés à tout moment. Malgré cela, lors de la plantation d’un nouvel investissement agricole, il est essentiel d’avoir une vision claire de la période d’amortissement de l’investissement . Cela vous permet de prendre en compte certains paramètres globaux lors du choix de la culture la plus rentable à court terme.
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Plan de l'article
- Culture de l’amande : productivité et rentabilité à court
- Culture d’olives super intensive sans irrigation
- La culture de la pistache : rentable en effet, mais dans le à court terme ?
- Bonne rentabilité à court terme avec des cultures extensives
- Contrôlez vos coûts pour connaître la rentabilité de vos cultures
Culture de l’amande : productivité et rentabilité à court
terme Ces dernières années, la culture des amandiers en a beaucoup parlé et nous avons assisté à la prolifération de nouveaux plantations de ce type dans de nombreuses régions. On a même parlé des risques de formation d’une bulle spéculative sur la culture de l’amande. Ce qui est certain, c’est qu’il existe différents systèmes de plantation d’amandiers et que chacun a ses avantages et ses inconvénients.
Il est clair que pour obtenir une récolte rentable à court terme, il est préférable d’investir dans la plantation d’amandiers en semi-intensif ou super intensif. L’entrée en production en super-intensive intervient plus tôt qu’en semi-intensive. On peut également le constater dans le domaine de la reprise des investissements , même si l’investissement initial est presque deux fois plus élevé en super intensif.
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Il est clair que la rentabilité à court terme de la culture de l’amande s’est considérablement améliorée, notamment grâce aux avancées technologiques et aux découvertes scientifiques réalisées sur cette culture. Ces éléments, indépendamment des prix attractifs, en font une récolte rentable sur une intervalle de temps intéressant .
Culture d’olives super intensive sans irrigation
Comme nous l’avons vu pour les amandiers, les systèmes super intensifs raccourcissent l’entrée en production des cultures en plus de les rendre plus productives . Cela en fait des récoltes rentables à court terme.
La culture de l’olivier est une autre culture traditionnelle qui a été intensifiée pour la rendre plus rentable. On peut noter deux éléments qui peuvent faire de l’olivier en rangées une culture rentable :
- La mécanisation des tâches pour réduire les coûts de production.
- Augmentation de la production en raccourcissant les distances de plantation pour obtenir plus de pieds par hectare .
Pour atteindre ce deuxième point, l’irrigation peut sembler essentielle au succès du système de rangs.
Est-il possible de cultiver des oliviers en rangées sans irrigation ?
Avec une bonne gestion du plan du site, le choix de la variété et taille, c’est possible. De nombreux exemples en France montrent que depuis plusieurs décennies, les densités de plantation d’oliviers ont augmenté. Il est même possible d’élever avec succès des plantations d’oliviers sans irrigation avec 500 mm de précipitations annuelles .
Les distances habituelles de 6 x 7 m peuvent être réduites à 3,5 x 1,35 m avec une largeur de rangée de 60 à 80 cm.
Le début de la production est précoce. La première récolte peut avoir lieu dès la troisième année de plantation, le point de neutralité est atteint la quatrième année et la plantation est amortie .
Bien entendu, la rentabilité à long terme ne sera pas aussi importante qu’avec les plantations irriguées. Cependant, il s’agit d’une rentabilité acceptable : avec un investissement limité (coût de la première année autour de 1 000 €/ha), et une maturité assez courte (4 à 5 ans) qui n’est pas atteinte avec d’autres cultures vivaces.
La culture de la pistache : rentable en effet, mais dans le à court terme ?
Une autre culture qui est rentable à court terme est la pistache, qui s’adapte bien à nos climats et pour laquelle nous prévoyons des prix de vente élevés pour les années à venir.
La plantation de pieds déjà greffés ou à greffer agira sur l’entrée en production . Dans le premier cas, les semis commenceront à produire dès la troisième année de plantation, alors que dans le second cas, la fructification peut attendre jusqu’à 7 ans.
Le retour sur investissement de la culture de la pistache est un peu plus long à venir (7 à 8 ans). De cette façon, même s’il s’agit d’une culture rentable, elle ne l’est pas en aussi peu de temps que pour les cultures que nous avons vues auparavant.
Bonne rentabilité à court terme avec des cultures extensives
Il est clair que les cultures agricoles les plus rentables à court terme par excellence sont les cultures annuelles ou extensives puisqu’il est possible d’obtenir une ou deux récoltes par an. Cependant, à long terme, ils ne rendront pas autant comme plantation . Dans certaines régions, cependant, il n’y a pas d’autre choix que des cultures annuelles pour remonter les fermes. Quelles sont les cultures les plus rentables dans ce cas ?
Cro sans irrigation
Dans certaines régions, les cultures céréalières, qui sont généralement destinées à la production de biodiesel, constituent un choix très intéressant en raison des prix élevés auxquels elles peuvent prétendre : la caméline et le colza peuvent offrir des marges brutes comprises entre 300 et 500 €/ha .
Cultures avec irrigation
Dans les terres irriguées, pour les cultures traditionnelles de céréales, de fourrage ou de maïs, les marges sont de plus en plus nombreuses réduit et il est plus compliqué de les convertir rapidement en cultures rentables en raison des prix élevés des intrants (diesel, engrais, protection des végétaux) et des prix bas de la production de rachat.
Dans ce secteur, il existe donc deux alternatives :
- Continuez les mêmes cultures et donnez-leur une valeur supplémentaire : maïs destiné à la consommation humaine au lieu de maïs fourrager, blé de qualité pour la boulangerie industrielle, orge pour la brasserie. Ces alternatives nécessitent en principe la conclusion de contrats avec l’entreprise qui achète la récolte, ce qui garantira un prix minimum et un soutien tout au long du cycle de culture. Il est également possible de faire une double récolte en plantant du maïs et une céréale d’hiver.
- Changement pour des cultures plus rentables : remplacement du maïs par du soja, remplacement des céréales par des cultures horticoles pour la conserverie industrielle (pois, tomates, haricots, brocolis, etc.) ou remplacer le fourrage habituel par des fourrages plus rentables.
Contrôlez vos coûts pour connaître la rentabilité de vos cultures
Enfin, quel que soit l’investissement que vous choisissez, il est essentiel de le suivre , mais la collecte des factures et des relevés bancaires ne suffit pas.
Pour savoir quelles cultures sont rentables à court terme, vous devez savoir quelles parcelles et variétés fonctionnent le mieux, quels emplois entraînent les coûts les plus élevés, quel est le retour sur investissement et une longue liste de paramètres économiques qui peuvent garantir votre succès.
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