Le didgeridoo : l’histoire de cet instrument
Le didgeridoo, instrument à vent traditionnel cher aux Aborigènes d’Australie, a une histoire qui remonte à des millénaires. Cet article propose un voyage à travers les origines, les méthodes de fabrication, les techniques de jeu et les profonds bienfaits physiques, mentaux et spirituels de cet instrument captivant.
Plan de l'article
Origines et fabrication :
Il y a environ 1 500 ans, les Aborigènes d’Australie ont découvert le didgeridoo. Fabriqué à partir de branches d’eucalyptus creusées par les termites, le didgeridoo est devenu partie intégrante de leur culture. La fabrication traditionnelle consiste à sélectionner une branche d’eucalyptus appropriée, à l’écorcer, à la laisser sécher pendant des semaines, à poncer l’intérieur, à la vernir et à l’orner de motifs aborigènes peints à la main.
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Si les didgeridoos authentiques sont en bois, les versions modernes fabriquées à partir de matériaux tels que le PVC ou la fibre de verre offrent des sons différents. Les puristes affirment que seuls les instruments en eucalyptus capturent véritablement l’esprit de cet art ancestral.
L’origine du terme “Didgeridoo” :
Contrairement à la croyance populaire, le terme “didgeridoo” n’a pas été inventé par les Aborigènes, mais par des colons blancs séduits par son son unique. Le nom a été inventé pour décrire la mélodie australienne caractéristique de l’instrument. Bien que contestée par les traditionalistes, cette anecdote historique reste ancrée dans de nombreux livres d’histoire.
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Le son du didgeridoo :
La Terre d’Arnhem est l’endroit idéal pour découvrir le son authentique du didgeridoo. Que ce soit lors de concerts ou dans les communautés aborigènes, les sons résonnants du didgeridoo offrent une expérience auditive profonde. L’instrument produit son son caractéristique grâce à la respiration circulaire, une technique au cœur de ses mélodies enchanteresses.
Technique de jeu :
La maîtrise du didgeridoo exige une fusion délicate du contrôle de la respiration et de l’habileté. La respiration circulaire, technique essentielle, permet de jouer en continu en respirant simultanément par le nez et en expulsant l’air par la bouche. Pour y parvenir, il faut coordonner le contrôle des muscles du visage, de la gorge et du diaphragme. Le gonflement des joues maintient une pression d’air constante, tandis que la modulation de la vibration des lèvres et de la position de la langue crée divers sons et harmoniques.
Techniques vocales :
Au-delà de la respiration circulaire, les joueurs de didgeridoo expérimentés améliorent leurs performances grâce à des effets vocaux. Des techniques telles que le “kookaburra”, qui imite le rire d’un oiseau australien, ou le “dingo”, qui évoque le hurlement d’un chien sauvage, illustrent la fusion complexe du souffle et de la voix. Ces techniques exigent une grande maîtrise, ce qui contribue à l’attrait captivant de l’instrument.
Bienfaits physiques, mentaux et spirituels :
Jouer du didgeridoo est une expérience holistique qui présente de nombreux avantages. Sur le plan physique, il renforce les muscles respiratoires et améliore le contrôle de la respiration. Sur le plan mental, il améliore la concentration requise pour jouer favorise la pleine conscience. Sur le plan spirituel, le didgeridoo est considéré comme un conduit vers les énergies ancestrales, reliant les joueurs à un sens profond de l’identité culturelle et de la spiritualité.